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Anamnésia
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11 février 2007

Mon amour

La pluie frappera nos visages

nous ne sentirons

ni la douleur

ni le froid

ni la nuit

Dans le silence des mots

les vagues de fleurs

sous nos corps endoloris

Je te dirais que rien d'autre

n'a de sens

que tes lèvres douces

et tes yeux

seuls à me recevoir vraiment ...

.

corinne cornec orieska

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Commentaires
S
Tais-toi Rififoin,<br /> <br /> Corinne, je t'aime
R
c'est un conditionnel. Le futur, y'a pas d'esse<br /> En frankaoui
P
Après avoir travaillé les mots, je descends au bord de l'eau, dans le parc entre deux bras de Seine. Je n'attends plus rien. Je laisse le destin m'emmener. Je ne parle presque plus, si ce n'est des faits divers et, du temps qu'il fait avec un vieux monsieur. Dans ces entrefaites, j'écris pour passer un autre temps. Tu l'écris pour l'occuper de ta présence. Un léger vent souffle sur les feuilles. Des jeunes filles et des jeunes garçons portent des casques et font du vélo. Les familles jouent au ballon. Tu les regardes vivre, comme dans les livres que tu ne lis pas. J'ai délaissé la ville. Devant est lundi, derrière le soleil. C'est un jour comme les autres qui ne changent pas grand-chose à ta condition de vivre.
C
Merci à vous trois pour vos chaleureux commentaires ; pardon pour ce retard à vous répondre<br /> amitié<br /> corinne
M
Un coup de fouet, une caresse.
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