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18 avril 2010

poésie ?

à Maria-D, Michel à Franquevaux, Eve, Pascal, Athanase, et les autres, eux ... toi, lecteur ...

Chère lectrice, assidue de mes souffles confiés au vent du hasard qui ne l'est pas, comment vous dire en quelques mots que la poésie est partout et nulle part, d'un bout à l'autre du monde, nait et meurt, l'est ou ne l'est pas ; à moi et à tout autre de la saisir à l'assaut, de se laisser envahir et traverser par elle, comme un trait de crayon définit le chemin du regard ; voilà ma conception de la poésie, une essence en chacun.
La poésie n'est pas seulement l'ouverture d'esprit que pourrait avoir celui qui écrit sur le monde, sur l'âme, l'humain, la nature, etc. De quel droit celui qui écrit et que l'on nomme, sauf lui-même, "poète" (celui-ci est un poète, de même qu'autrui désigne "monsieur" celui qui ne s'y nommera jamais de lui-même) ; la poésie est partout il suffit de la ressentir, pour cela, de la percevoir, avec ses sens ; tout le monde est pourvu de ses sens ; même l'aveugle a développé une perception différente et supérieure capable de lui faire "voir" ce que les voyants ne voient pas ! ; la poésie est. Le poète lui ? ; c'est une appellation à mon sens, un mot pour désigner celui qui tient le crayon de ce qui existe ; l'art est il me semble dans la perception du monde et l'utilisation des mots et des images pouvant permettre au regard et aux sens qui lui sont étrangers (l'autre) de s'approprier ses propres pensées, ses propres sens. Voici la magie de l'écriture.
Un homme marche, c'est un fait, une ombre avance, c'est déjà l'implication de ses sens dans un acte à priori banal ; parler de poésie sans parler de pudeur me parait impossible ; il faudra tout de même un peu de méthode pour arriver à suggérer, faire naître au mieux une émotion, sans se dévoiler en tant qu'être vivant et social mais arriver à se détacher de soi pour mieux regarder autour, tout en préservant (c'est-à-dire, ne pas oublier) le souvenir, oui, le souvenir de ce que soi-même ressent au moment précis où l'idée d'écrire va naître ; écrire, c'est préserver, ouvrir, tracer, se laisser guider, sans se perdre et surtout sans égarer l'autre, à moins que l'idée de départ fut de montrer la fragilité de l'être, sa capacité à grandir et à se perdre aussi ....
à suivre ...

Je remercie mes lecteurs et lectrices, mes éditeurs et amis

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Commentaires
C
Merci Eve, et moi de te lire<br /> amitié<br /> corinne
E
La poésie c'est notre noyau en titane qui résonne en harmonique pour faire tinter les coeurs de cristal assez ouverts pour se laisser vibrer.<br /> Je ne me lasse pas de t'entendre.
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