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Anamnésia
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14 septembre 2006

J'ai aimé, un jour

Ensuite tu aurais disparu Seulement avant tu m’aurais dit « j’ai aimé ce que j’ai vécu » . corinne cornec orieska
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14 septembre 2006

Ondulations (hommage à G.Klimt)

Vagues de femmes cheveux longs d’algues Combinaison verticale de mouvement et d’eaux Poissons bleu - d’argent gouttes de pénombre paysages étoilés de stupeurs et de Nu . corinne cornec orieska
14 septembre 2006

Nuit d'azur

Vagues de lune arrondies d’espaces la nuit perce les yeux Bouquet d’étoiles Chaque iris au fond du ciel est un vase … .corinne cornec orieska
14 septembre 2006

Je n'envie rien au monde

Azurée de songes Petite robe défleurie d’espace de soleils Sourires bleus d’éternité hématomes d’ entre les jours je n’envie rien au monde . corinne cornec orieska
14 septembre 2006

S'il était

S’il était un espace compris entre mes yeux et le monde ce serait toi le bleu infini la mer exaltée de soupir ou de rêves incessants la mer que je regarde dans le silence et la tétanie de mon vieux corps Ce serait la verte prairie recevant le soleil pour...
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14 septembre 2006

Les mômes de Paris

Il pleut sur les pavés sombres de Paris La butte aux cailles s’envole Notre Dame s’effrite dans la nuit Montmartre n’est plus Le ciel a le goût des tombes qui brûlent et s’échouent vers la place d’Italie Quand dans l’air absent le vide étouffe encor les...
14 septembre 2006

Contemplations du vide

Pourvu qu’après les choses existent encor un peu Un bouton de soleil dégrafé sous les fleurs Les brides dans le sable tracées de tes genoux Pourvu que des contemplations du vide je te retrouve . corinne cornec orieska
14 septembre 2006

Si tu oses ...

Aime moi si tu oses je n’ai peur de rien Rien ne me touche rien ne me blesse dispose Aime moi si tu oses mon cœur est un trou mes lèvres une fenêtre éventrée sur le rien Rien ne me touche rien ne me tient Aime moi si tu oses . . corinne cornec oriesk...
14 septembre 2006

La nuit suppose

Ce soir le ciel a des yeux de chat très gris très bleus très noirs des yeux qui ne voient pas Equateur véritable soif aimable du jour Le pianiste des vies sans amour joue son air Simple plaisanterie Contagieuse idée d’excuser le monde . corinne cornec...
14 septembre 2006

Tenir le vent

Si je tenais dans mes mains tes mains tant serrées Si je tenais sous mon bras ton bras un peu usé Si je tenais tes joues ton front tendrement dessous mes lèvres Si de ta peau aucun espace jusque la mienne Tu me dirais tant et tant de simples choses Nous...
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