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Anamnésia
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3 octobre 2006

Oriflammes

Les rubans flottent doucement aux roses de tes lèvres mortes Etouffe donc mes nuits de tes yeux clos … . corinne cornec orieska
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22 septembre 2006

Je déclare

J’ai aimé je le clame je le dis je le dénonce je m’incline Sous mes airs de malheur je suis heureuse J’ai le sourire horizon permanence du monde Et si je pleure un peu parfois c’est souvent avec passion J’ai aimé on m’a aimée ceux qui m’ont aimé ne sont...
22 septembre 2006

Nudité

Un arbre nu pousse dans mon cœur ses branches vides grisent mon hiver ses flancs d’écorces frôlent ma poussière Un arbre nu pousse dans ma tête ses feuilles tendres rêvent de lumière Un arbre nu pousse dans tes mains son tronc pourri trace mon chemin...
20 septembre 2006

Les gens qui s'aiment

Baume champêtre à l’étouffée des nuits d’azur Défoule la neige en fusion Gravure nue des gens qui s’aiment . corinne cornec orieska
18 septembre 2006

Je t'ombre

Sens-tu ce froid dans mon hiver un vent glacé me dit "je t’aime" Vois-tu la mer dans les oiseaux leur aile frôle tes paupières (toi, tu ne vis plus) Je t'ombre . corinne cornec orieska
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17 septembre 2006

Forclusion

Je sarcle le corail de ta peau. . Les rivets de l'automne doucement éclatent la rose acaule brûle déjà. La toile des saisons autrefois préférées se délite . Au souvenir des mots entendus je confie les étoiles ... . corinne cornec orieska
17 septembre 2006

Vraiment

Je ne sais plus ton beau visage. Quand dans la nuit le rêve appelle ta main entre dans la mienne je me souviens Qu'aurais-je à raconter ? à qui ? qui veut savoir ce qu'on s'est aimé ce qu'on a perdu Je meurs avec le temps qui passe L'amour était plus...
14 septembre 2006

J'ai aimé, un jour

Ensuite tu aurais disparu Seulement avant tu m’aurais dit « j’ai aimé ce que j’ai vécu » . corinne cornec orieska
14 septembre 2006

S'il était

S’il était un espace compris entre mes yeux et le monde ce serait toi le bleu infini la mer exaltée de soupir ou de rêves incessants la mer que je regarde dans le silence et la tétanie de mon vieux corps Ce serait la verte prairie recevant le soleil pour...
14 septembre 2006

Les mots ne diront plus

Dans tes cheveux d’azurée sombre l’intime esquisse l’ondulation des jours de pluie Je passe dans les rues sans trottoirs où les pavés de Paris sont recouverts de brume Dans la tiédeur de nos nuits bleues nos vies sans plus d’éclats de sommeil les mots...
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