10 juillet 2007
Terre
La terre rongée d’innocentes meurtrissures appelle le vent contre ta chevelure
Sur les récifs coralliens de ta peau papillon s’échoue le bord de l’eau
Et la brume doucement me traîne
et la pluie doucement m’étreint
La terre orangée d’hivernales gerçures berce le néant d’infimes grains de lunes
Et les récifs coralliens de ta chair ensevelie s’effritent lentement dans l’infime
de mes nuits
.
corinne cornec orieska
10/07/2007
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