29 janvier 2007
Nature forte
C’est un monde nu.
Les herbes sont hautes
un vent doux les berce lentement.
A la source des yeux
de longs ruisseaux s’écoulent.
La terre ocre est une chair où
j’enfonce les doigts
Les jardins clos d’ivresse
habillent les nuages
L’aube distendue
jusqu’à la moelle du silence
nous endort.
.
corinne cornec orieska
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