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Anamnésia
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21 janvier 2007

Il y a la mer

Quand mes paupières  ferment doucement la nuit

quand ces deux feuilles blanches

dessinent le temps de ma vie

Il y a la mer

au-dessous

ces globes bleus

deux îles au fond du rien

le néant

Quand sur ma peau

s’étend la cendre du sable

les dunes n’ont d’autre prière

que celle des étoiles à brûler dans le ciel

Il y a la mer

quelque part

ces globes bleus

deux îles au fond du rien

mon néant

Quand dans mes jours

la mort me visite

quand elle me tient et croit me servir

mon cœur ose respirer

du même souffle que le tien

Il y a la mer

au fond de toi

deux globes bruns

deux îles au fond de moi

mon amour

.

corinne cornec orieska

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Commentaires
C
merci chère Lorraine, d'être touchée par ces mots<br /> amitié<br /> corinne
L
La mer fait partie de ton souffle, chère Corinne. Et de ton essence de vie, celle qui te ressuscite quand tu vacilles. Elle est bien belle, cette poésie,<br /> <br /> Bises,<br /> Lorraine
C
Gabriel, Alain, Michel, que vos yeux aient effleuré ces quelques mots à peine murmurés ou "respirés", j'en suis bien heureuse<br /> <br /> corinne
M
Une bien belle chanson, une chanson de porcelaine.
A
La mer respire et cette respiration est le mouvement d'où est née la vie.
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