10 septembre 2006
J'ai marché dans les circonvolutions de notre imaginaire ...
J'ai dicté dans la nuit
les notes d'un abîme
les vautours même me l'ont permis
Rien ne me craint plus aujourd'hui
moi qui ne crains que la vie
Le vent
la mer
le silence seul m'interroge et m'enterre
Dans la marge brève de l'existence
ce cri du bord des os
qui craquent
et se blessent sans moi à présent
ce gouffre long
ces promesses
un rire au bout des lèvres
bleues.
Bleues comme les fleurs que je regarde à la fenêtre de mes yeux
bleue comme la mort qui vous aime et vous dit
de dire "adieu"
Bleu comme l'oubli d'être
demain
l'oubli même d'avoir été
dans le cœur de quiconque.
.
corinne cornec orieska
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